Que la foudre réveille la puissance du métal !!!
(Cette article a été originellement publié le 22/12/2018)
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas et il est temps de vous faire découvrir ma dernière création. Cette guitare électrique, présentée au festival d’Issoudun, n’a pas laissé les festivaliers indifférents et j’espère qu’il en sera de même pour vous. Je vous présente donc HILDA!!
Cette guitare résolument métal dans son esprit est le résultat d’une commande. L’objectif était de faire une guitare de conception très épurée afin de ne garder que ce qui était essentiels au besoin du musicien.
Pour ce faire, les principales caractéristiques exigées étaient les suivantes:
- 7 cordes
- 28 frettes
- 1 seul micro (bridge) EMG 707X
- 1 seul bouton de volume (le reste ne sert à rien!! ^^)
- s’inspirer des guitares Ibanez RGA pour le design.
Ce qui saute littéralement au yeux lorsqu’on regarde cette guitare, c’est sa finition. J’en profite d’ailleurs pour remercier Rémy Rollant de m’avoir donné sa totale confiance en me donnant carte blanche pour faire ce que je voulais.
Comme sur mon modèle Hina, j’ai réalisé des brûlures à l’électricité (Lichtenberg wood) mais en plus, j’ai comblé ces brûlures avec de la résine époxy et des pigments photoluminescents!! Pour que l’effet soit de bonne qualité, il me fallait des brûlures profondes pouvant accueillir suffisamment de pigments. J’ai donc opté pour un corps en aulne, pour la légèreté et la précision acoustique de ce bois, mais aussi pour sa bonne réaction au Lichtenberg wood. En effet, sur ce bois, les brûlures créées avec cette méthode sont profondes (jusqu’à 3mm), ce qui est parfait pour y insérer la résine!
Pour homogénéiser le rendu , j’ai réalisé les repères de touche avec le même mélange de résine et de pigment. Ces repères évolutifs servent à la fois de repère de touche et de bord de touche, renforçant encore l’homogénéité de ce modèle. (voir photo à la fin de l’article)
Au vu des excellents résultats de mes manches renforcés au carbone et de la finesse demandée (19mm au sillet et 21mm à la frette 12), en réaliser un pour ce manche de 7 cordes était une évidence. Grâce au carbone, ce manche accepte sans soucis les forts tirants de cordes tout en étant stable, précis et coloré! J’en veux pour preuve, le truss rod à peine serré.
En parlant de truss rod, on remarquera que le cache truss rod ne comporte pas de vis. Il est simplement maintenu par 3 petits aimants. Comme pour tous mes caches, un chanfrein permet de le retirer d’une simple pression du doigt.
Les seules vis présentent sur cet instrument sont les vis de fixations du manche et les vis de réglages de hauteurs de micro. Dans un soucis de longévité, j’ai utilisé des insert à bois. Grâce à ces inserts, on ne visse plus directement dans le bois mais dans les inserts en utilisant des vis métal. Cela permet d’éviter les vissages et dévissage directement dans le bois, ce qui abîme ce dernier. De plus, le serrage de la jonction corps/manche est beaucoup plus fort, augmentant le sustain. Pour finir, cela permet aussi un réglage plus précis de la hauteur des micros.
Pour poursuivre sur la voie de l’efficacité et de la durabilité, toutes les vis ont des têtes hexagonales, bien plus résistantes que les têtes cruciformes que l’on trouve habituellement (et on ne parlera pas des têtes plates!!)
Qu’en pensez vous?
Si ce modèle vous plait, il est disponible à la commande ici.